Les images peuvent se propager
Il arrive que des images intimes se propagent, si par exemple le ou la destinataire les montre ou les transfère à d’autres personnes. Si certain(e)s savent bien que c’est inacceptable, voire punissable, d’autres n’en sont pas conscient(e)s. Le rôle des témoins est dès lors crucial pour stopper la propagation des sextos.
Les images sont utilisées pour faire du chantage
Le fait que les images sont susceptibles d’être transférées présente encore un autre risque. Elles peuvent ainsi servir de moyen de chantage pour forcer l’expéditeur ou l’expéditrice à faire quelque chose. Le ou la destinataire peut par exemple exiger de recevoir d’autres photos, mais aussi d’avoir des rapports sexuels hors ligne ou de reprendre une relation après une rupture.
Sexter sous la pression ou la contrainte
Près d’1 fille sur 3 a déjà subi une pression pour prendre et envoyer des images explicites, contre seulement 1 garçon sur 10. Dans la moitié des cas, la pression venait d’un.e petit.e ami.e, d’un crush ou d’un membre du cercle d’amis. Les vidéos montrant des actes sexuels sont même exclusivement tournées sous la pression d’un des partenaires: les jeunes qui réalisent ce genre d’images n’osent souvent pas dire non. La pression du groupe ou l’idée que “tout le monde sexte” peuvent aussi entraîner les jeunes à prendre ce genre d’images sans en avoir complètement envie.